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Solutions possibles pour le Paradoxe de Fermi par Admin 14 décembre 2010

Le Paradoxe de Fermi considère qu'étant donné l'âge de l'univers, le caractère expansionniste de la vie et le nombre astronomique (*1) d'étoiles dans notre galaxie une civilisation extraterrestre technologique aurait eu le temps d'éclore bien avant la nôtre puis de conquérir une grande partie de l'espace galactique se laissant ainsi observer d'une manière ou d'une autre, or nous ne percevons rien ce qui est paradoxal avec les points précédents! Pour plus d'informations : Wikipedia Paradoxe de Fermi
De nombreuses solutions à ce paradoxe sont mentionnées, des plus fantaisistes comme l'attrait de la réalité virtuelle qui occasionne un repli sur soi aux plus lugubres en supposant par exemple que les civilisations technologiques finissent presque toujours par s'autodétruire, et quelques solutions semblent peu explorées, en voilà quelques unes :

Les civilisations interstellaires sont ultra-écologiques, non ingérentes et n'ont pas que de la conquête planétaire à faire :
  1. Il est fort possible qu'il soit nécessaire avant de lancer une expansion intersidérale à quelques années lumière (*2) de résoudre quasi complètement ses propres problèmes (*3) planétaires afin de garantir un support à long terme pour les premiers voyageurs intersidéraux et leur permettre d'emporter avec eux un bagage culturel qui facilite la création d'une société pacifique et stable. Or résoudre ses propre problème domestiques pour une civilisation presque forcement planétaire (*4) consiste à stabiliser optimalement sa population, limiter sa pollution à ce qui est recyclable, baisser le nombre et l'ampleur des conflits et résoudre suffisamment certains problèmes naturels à l'échelle microscopique (maladies) comme à l'échelle cosmique (risque de collisions avec une météorite). Il se peut que cet optimum planétaire de départ soit absolument indispensable pour une exploration interstellaire réussie sur le long terme (*5) et encore plus pour une colonisation galactique!
  2. Le point précèdent démontre presque qu'une colonisation galactique exponentielle demande la résolution préalable de ses propres problèmes domestiques et fondamentalement la tendance à marcher sur les plates bandes des autres qui se matérialise sur Terre par toutes sortes de conflits et de problèmes écologiques (*6), il s'ensuit qu'une deuxième particularité d'une colonisation galactique réussie est le respect et la non ingérence, ce qui va dans le sens de minimiser certains contacts.
  3. La gestion optimum de l'ampleur de sa propre population (mentionnée brièvement sous le point 1) sans attendre de se faire auto-réguler par des phénomènes naturels est probablement aussi un facteur indispensable pour lancer une exploration intergalactique réussie or cette gestion optimum s'oppose à l'instinct général du vivant qui disposant de suffisamment de ressources tend à occuper tout l'espace à disposition jusqu'à la pénurie de ressources, l'auto-limitation représente donc un certain challenge où la réflexion doit primer sur l'instinct, mais n'est ce pas justement là que des êtres technologiquement avancé montrent des capacités intéressantes?
  4. Si les 3 points précédents sont corrects, il faut non seulement qu'une civilisation soit technologiquement avancée, mais qu'en plus elle aie résolu la majorité de ses problèmes domestiques, il s'agit donc d'une société pacifique, non ingérante qui "colonise" infiniment plus par curiosité scientifique que par instinct multiplicateur, à partir de là elle est discrète et respectueuse des autres formes de vie, et l'on peut aussi supposer que sa curiosité scientifique soit complètement satisfaite après une centaine de planètes habitables et que d'autres questions comme le maintien de la cohérence entre planètes habitées l'emporte sur l'aspect quantitatif, nous avons donc des extraterrestres qui s'abstiennent d'expansion galactique totale parce qu'ils ont mieux à faire! Paradoxe de Fermi quasiment résolu? (*7). Il faut aussi voir que les conditions probablement indispensable mentionnées ci-dessus pour une colonisation intersidérale, s'opposent de plusieurs manières à une conquête exponentielle totale. Détails supplémentaires :
    1. Maîtrise de sa propre croissance démographique et technique (*11) ! Comment imaginer des maîtres de la galaxie incapables de résoudre ce genre de problèmes? L'anarchie reproductive d'origine en ferait probablement des victimes d'autodestruction ou de facteurs modérateurs empêchant une colonisation stellaire efficace.
    2. Non ingérence, c'est à dire aussi une forme d'écologie interstellaire (*10)
    3. Focalisation sur ses propres problèmes à partir d'une certaine taille stellaire pour de simples raison de cohésion et de survie. A noter dans le même ordre d'idée qu'à partir d'une certaine quantité de découverte planétaire il est probablement possible d'imaginer quasiment toutes les possibilités liées à de nouvelles découvertes mais pas l'évolution exacte de ses propres racines! Il s'ensuit qu'à partir d'une certaine taille stellaire de colonisation l'univers déjà découvert et colonisé devient plus intéressant que l'univers totalement inconnu et "sauvage" parce que l'univers colonisé est en quelque sorte ensemencé et évolue plus vite que l'univers "sauvage" il s'ensuit que la redécouverte devient plus intéressante que la découverte, ce qui limite forcement l'expansion originelle.
    4. Ce que l'on pourrait appeler des principes d'évolution intersidérale harmonieuse se rapprochent des principes philosophiques classiques de coexistence pacifique entre individus et entre sociétés, quoi de plus naturel, car il s'agit finalement juste d'une extension d'échelle avec conservation de la majorité des principes vitaux indispensables à la vie en société.


L'augmentation des distances présente peut-être une barrière d'entropie infranchissable :
  1. Étant donné certaines limites physiques (vitesse de la lumière indépassable (*8), contraintes cosmiques et relative rareté des planètes agréablement (*9) habitables) il est peut-être physiquement impossible de maintenir une cohérence de civilisations et de buts sur de pareilles distances! Une civilisation finirait donc par s'étendre de manière presque aléatoire, changer de buts, rentrer en conflits etc. Ce qui empêche évidemment une conquête efficace de la galaxie.


Des colonisateurs robotiques et automatisés en vues d'effectuer des terraformations et "programmés" pour agir de manière exponentielle : Lancer des automates réplicateurs et colonisateurs dans l'espace intersidéral s'ils sont aussi efficaces qu'espérés serait probablement vite repérable, mais aussi extrêmement risqué à cause d'éventuelles erreurs de parcours qui leurs feraient déstabiliser des planètes intéressantes ou revenir sur leur point de départ pour entreprendre une terra formation légèrement modifiée (par exemple en rajoutant une dizaine de degré centigrades). En pratiques de tels automates pour être efficaces et sûrs devraient être tellement sophistiqués qu'ils seraient sans doute qualifiés d'intelligents et quasiment de vivants, il s'ensuit qu'il y aurait probablement assez peu de différences entre une colonisation par l'intermédiaire de robots indépendants ou sous le contrôle direct de leur constructeurs, les paramètres de maîtrise "démographique", de non ingérence et de focalisation sur ses propres "conquêtes" une fois une certaines taille critique atteinte s'appliqueraient probablement de manière quasi identique.



Compléments :

(*1) Le cas de le dire!

(*2) Évidemment encore plus nécessaire pour les plus grandes distances.

(*3) Ne pas le faire non seulement augmenterait les risques d'échecs des missions intersidérales, mais en plus donnerait une chance d'expansion infinie à de nombreux problèmes qui auraient pu être court-circuités dès le départ! Dans ce genre de scénario on pourrait par exemple imaginer une civilisation interstellaire quasi psychopathe qui laisse derrière elle des planètes recouvertes de déchets pour se précipiter rapidement et destructivement sur la prochaine planète habitable du voisinage.

(*4) Si cette civilisation n'est pas planétaire de manière volontaire, par exemple en ayant volontairement laissé un continent à l'état totalement sauvage (que des visites pas d'habitation définitive), elle aura déjà accomplit un pas de géant dans l'observation avec ingérence minimum et dans la vie en harmonie avec son environnement.

(*5) les contres exemples sont faciles à trouver, avec une culture de départ peu stable les colonies risquent très vite de se déstabiliser, de changer leur but et même de rentrer en conflit avec la planète mère, ce qui gaspillerait peut-être presque totalement les capacité de colonisation.

(*6) où l'on marche non seulement sur les plates bandes des autres, mais en plus sur celles des autres espèces et sur celles plus subtiles de l'équilibre écologique général.

(*7) à noter que le Paradoxe de Fermi (d'après Wikipedia) a été exprimé pour la première fois dans un contexte de guerre froide, qui plus est à Los Alamos centre névralgique de recherche sur les armes nucléaires, dans une période que l'on pourrait encore qualifier de colonialiste, alors quoi de plus naturel que d'imaginer des extraterrestres colonialistes jusqu'au bout des "ongles".

(*8) en supposant bien sûr qu'il n'y aie pas un autre niveau de physique (pour l'instant inaccessible à nos calculs et observations) qui supprime cette limite.

(*9) un facteur qui compte, car si vous êtes technologiquement très avancé vous n'allez pas essayer de coloniser n'importe quelle planète jusque parce qu'il est possible d'y survivre! Il s'agit donc bien de trouver une planète confortable et intéressante, ce qui considérant les contraintes précise de température, composition atmosphérique, gravité, ensoleillement, taille géographique, et si possible pas déjà habitée par une autre civilisation, ce qui fait tout de même beaucoup de conditions! Ou alors ils n'ont effectivement pas le choix et doivent coloniser la première planète où la survie est possible en espérant que les chose s'améliorent par géoingéniérie (compter quelque milliers d'années), ce qui fait d'assez mauvaises perspectives pour une conquête galactique!

(*10) on voit déjà les problèmes générés par la pollution de l'espace dans lequel évoluent nos satellites où les risques de collision avec des objets artificiels (restes de satellites et pièces diverses ) sont très élevés.

(*11) Croissance technique à prendre non pas dans le sens d'évolution de la connaissance qui elle est quasiment toujours positive (*12), mais en tant que fabrication d'objets, particulièrement dans le cas d'auto-réplicateurs artificiels macroscopiques ou nanoscopiques (risque de "gray goo").

(*12) A moins que les infrastructures nécessaire pour sa découverte, son stockage et son partage ne deviennent totalement envahissantes.

Annexe :
Articles :
29 mars 2012 Glion - Villeneuve
6 octobre 2011 Randonnées en France
7 août 2011 De Rolle à Gland
8 janvier 2011 Petite folie au Folly
26 décembre 2010 Sonloup - Jor ou Les Avants
13 décembre 2010 Petit tour vers Ardon
19 juillet 2010 Du Col de Bretaye au Sepey
20 avril 2010 Blocs erratiques de Bex
6 février 2010 Zermatt : Furi - Schwarzsee
12 novembre 2009 Tour des Gastlosen