Maximiser les chances de photos animalières lors de randonnées? par Admin 27 avril 2009 Les spécialistes des photos animalières effectuent généralement des affûts qui leur permettent de prendre des photos de haute qualité avec un matériel professionnel souvent lourd (gros objectifs, pieds etc.) et des temps d'observation et d'approche très importants! Evidemment ces paramètres sont difficilement compatibles avec un but principal de randonnée sportive, c'est pourquoi nous essayons de définir ici quelques idées et observations permettant de ramener les meilleurs clichés possibles pris en passant, en voilà quelques unes en vrac :
- chaque espèce animale peut être associée à une technique d'approche particulière, même les arthropodes sont souvent sensible à des techniques d'approche très différentes et fort efficace lorsqu'on à pu les affiner par expérimentation et quelque analyses comportementales, par exemple certaines de ces photos de papillons ont été réalisées à 3 centimètres de distance sur des individus à priori en parfaite santé. Mais ne nous égarons pas, la motivation du moment concerne les mammifères et plus particulièrement les chamois (un des déclencheur est mon premier chamois présentable, et il y a encore une sérieuse marge d'amélioration) car ils sont suffisamment abondant pour offrir de nombreuses chances au randonneur tout en étant assez timide pour générer un défi photographique raisonnable!
- Les paramètres à éviter :
- le bruit : ennemi numéro un, en cas de groupe prendre une centaine de mètres d'avance et convenir de quelques signaux permettant de signaler la nécessité d'approcher silencieusement
- les bâtons : ils font des bruits supplémentaires, s'opposent à une manipulation rapide de l'appareil (il faut d'abord poser le bâton qui va faire du bruit), et en plus je ne pense pas que des chamois soient capable de faire la différence entre un bâton et un fusil! Leur cris d'alarme sont d'ailleurs parfois assez extrême à une distance parfois énorme.
- Les odeurs : les chances de rencontres augmentent donc en cas de vent contraire qui gêne d'ailleurs aussi la propagation des sons! L'intensité des odeurs joue aussi certainement un rôle, par exemple un groupe en génère beaucoup plus qu'une seule personne, une transpiration abondante est aussi un facteur aggravant quand au parfum et autre dédorant classique il serait étonnant qu'il fonctionnent dans ce genre de circonstance quoi que ce serait intéressant d'expérimenter scientifiquement la question, avis au fabriquant : un déodorant capable de masquer les odeurs humaine à la sensibilité olfactive des chamois constituerait une publicité redoutable! Il serait intéressant de faire quelque essais avec des essences végétales très odorantes et masquante, peut-être qu'un massage vigoureux à la menthe sauvage serait efficace, en tout cas c'est toujours plus socialement réaliste et hygiéniques que la crotte de chamois.
- Certaine formes et couleurs : un mimétisme avec l'environnement est évidemment à rechercher, les couleurs intenses sont donc probablement à proscrire! Seul bémol les prédateurs le font aussi, y compris les chasseurs, alors à partir du moment où l'on est repéré, ce qui ne déclenche pas immédiatement un réflexe de fuite (*1), il est probablement plus rassurant pour l'animal d'avoir affaire à un look perroquet plutôt qu'à une tenue de camouflage. (*1) La fuite dépend en effet de la distance, de la sensibilité de l'animal, de la proximité de jeunes ou pas etc. Intéressant d'avoir pu observer une troupe mixte où les membres (deux) les plus rapides ont effectué une manoeuvre de diversion avant de changer de but pour rejoindre leur groupe.
- Etre trop bien camouflé en saison de chasse!
- Les paramètres à collectionner :
- La rapidité de la prise de vue : il convient évidement d'être capable de sortir un appareil prêt à fonctionner le plus rapidement possible! Avoir l'appareil déjà en main dans les zones critiques est évidemment un plus! A noter que certains appareil dont il faut au préalable : ôter le bouchon de l'objectif, repositionner les boutons qui se sont déréglés à cause de la sortie rapide de l'étui avant d'enclencher l'appareil et de faire la mise au point bénéficierons plus que les autres d'une prise en main préalable.
- se renseigner sur les habitudes des espèces photographiquement convoitées : par exemple les chamois se sentent à l'aise dans des terrains très raides peu fréquentés et dotés d'une nourriture raisonnablement abondante, ce qui fait qu'au printemps les observations se font généralement assez bas, là où la végétation a déjà eu suffisamment de temps pour pousser!
- Prendre de l'avance sur le groupe corrélé à une minimisation des bruits divers.
- Viser des zones peu fréquentées, à noter que les traversées entre deux gares permettent souvent d'atteindre des zones que personne n'accède en boucle ni d'un côté ou de l'autre!
- Les réserves où la chasse est prohibée sont évidemment intéressantes, les animaux en étant plus ou moins conscient, leur méfiance vis à vis des humains diminue!
- Un bon zoom avec une bonne luminosité, les observations se faisant souvent en forêt cela devrait aider!
- Prise en rafale : un gros ? sur cette question, avec des appareils légers la prise en rafale semble pour l'instant confinée à des définitions assez faibles, et sur un temps très limité! Evolution technique à suivre.
- Certainement de nombreux autres facteurs!
En bref pour la photo rando animalière improvisée avec les moyens du bord : avance sur le groupe et suffisamment de connivence pour se comprendre par signes, pas de bâtons, appareil en main dans les zones raide à la végétation est appétissante, éliminez les bips et clic-clac des appareils qui sont souvent programmés par défaut!
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