Une randonnée idéale pour un début de saison (14 avril 2017) vu la faible altitude synonyme de peu de neige. Départ du sympathique village du Sépey (testé avec plaisir la boulangerie et l'épicerie du Sépey qui étaient ouvertes ce Vendredi Saint, avec cette dernière fournissant même des produits sans gluten) pour monter directement sur le Col de la Pierre du Moëllé et son restaurant, puis un choix entre passer par l'extrémité ouest (pas de tirs annoncés et plus court en coupant) ou à l'est du lac (sentier plus élevé avec forte probabilité de gros névés, à noter que plus bas la route zig-zag beaucoup et est plutôt longue), donc nous sommes partis par l'ouest du Lac de l'Hongrin en coupant juste avant le ruisseau qui passe à côté des Joux (attention, c'est hors chemin et en plus dans une zone militaire, on peut donc supposer que ce genre de raccourcis est déconseillé! Mais l'alternative étant de mourir d'ennuis en longeant une grande route en béton qui refuse d'offrir le moindre chemin traversant pendant 5 bons kilomètres nous avons craqués pour la facilité), ce qui nous a permis de traverser l'axe principal du Lac de L'Hongrin à pieds secs et sommes remontés ensuite sur le chemin agréable et bucolique qui longe le lac jusqu'au barrage tout en offrant des vues intéressantes sur un lac extrêmement bas du à la faible hygrométrie de ces dernières semaines. Le barrage offre une excellente place pour pic-niquer avec vue et soleil à profusion, ce qui nous a permis de consommer les calories nécessaire pour nous propulser jusqu’à la sympathique gare des Cases qui se situe juste au-dessus (à peine 5 minutes à pied) de la Buvette d'alpage des Seythours.
Particularités :
La présence d'une place de tir militaire fait qu'il est mieux de s'informer précisément des activités de ces derniers (en général pas de tirs les jours fériés) et d'avoir quelques connaissances en ce qui concerne les munitions montrant parfois leurs attributs métalliques au détour d'un chemin. Annoncer des ratés! Ne jamais les toucher! Il faut savoir qu'il y a plusieurs possibilités pouvant engendrer des explosions de ratés, dont :
- L'électricité statique : étant donné que la majorité des randonneurs sont bien isolés par rapport au sol du au fait de porter des semelles isolantes, ils se peut que leur corps aie accumulé une charge électrique différente de celle du sol et un contact indirect par exemple entre la main et le sol, par l'intermédiaire d'un objet plus ou moins conducteur peut engendrer une étincelle à l'intérieur de l'objet, et si un explosif est présent les conséquences peuvent être catastrophiques.
- Les chocs : la première cause qui vient généralement à l'esprit mais probablement loin derrières les risques par électricité statique.
- Instabilité thermique : le caractère instable de certains ratés est à souligner, particulièrement s'ils sont de couleur foncée et stationnent en plein soleil, ce qui augmente forcement leur sensibilité à d'autres paramètres déclencheurs.
Attention une autre difficulté du petit chemin nord du lac que nous avons emprunté pour accéder au barrage peut provenir de la présence de moutons et de leurs patous (env. mai-octobre) dans les premières zones herbeuses. Expérimenté il y a quelques années : le chemin était fermé par une barrière et il était difficile de prétendre passer sur la barrière aux milieux des moutons et de leurs deux ou trois patoux qui avaient commencé à aboyer à grande distance! De plus ce chemin n'est pas mentionné comme pédestre sur schweizmobil.ch tout en se situant dans une zone militaire (ça stress peut-être les chiens?). Bref le choix s'est porté sur un replis stratégique suivit d'un énorme détour en amont qui a fonctionné, mais pas sans aboiements inquiétants.
Horaire :
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