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Précautions et risques concernant les randonnées en tout genre, et plus spécialement dans les forêts, les pâturages et les montagnes suisses :

Précautions (liste non exhaustive) :
  • Planifier sa randonnée suffisamment à l'avance, et évaluer l'ensemble des risques et difficultés
  • Hormis les zones très fréquentées éviter de partir seul
  • Informer une troisième personne de son parcours et convenir d'un compte rendu en soirée
  • Cartes, boussoles, altimètres etc.
  • Partir suffisamment tôt pour avoir de la marge, et au cas où, toujours avoir une lampe frontale sur soi.
  • Météo : consulter la météo le soir et le matin avant de partir.
  • Etre prêt à abandonner le but initial, c'est à dire retourner en arrière ou effectuer une randonnée plus facile de remplacement au cas où les conditions deviennent trop difficiles
  • Matériel appropriés aux conditions supposées avec un petit surplus en cas de surprise(s) (froid, pluie, neige, itinéraire plus difficile que prévu, obscurité etc.)
  • Petite pharmacie de poche, couteau suisse
  • Faire des randonnées adaptées à sa condition physique et à la condition physique du groupe
  • Répartition des efforts : bâtons, sac ergonomiques
  • Alimentation et hydratation
Listes de risques, petits et gros ennuis (liste non exhaustive) :
  • Avalanches (poudreuse, plaques, mouillée, corniches, neige soufflée etc.)
  • Bayes et fruits près du sol (en fait à hauteur de renard, voir à hauteur de chien) : attention aux echinococcoses
  • Brouillard
  • Chaud : penser à prendre suffisamment à boire (et forcement aussi à manger, ne serai-ce que pour compenser les déperditions minérales dues à la transpiration) et avoir des habits appropriés avec soi.
  • Chutes directes : un risque de chute directe n'est présent que dans les endroits abruptes, une attention maximum est nécessaire affin d'assurer chaque pas ou chaque prises (passages où il faut utiliser les mains, remarque : nous ne parlons pas ici d'escalade ou de varappe où un entraînement et un matériel spécifique est nécessaire). Des conditions météorologiques défavorables (pluie, glace, neige, brouillard etc.) devraient être des conditions d'annulation de la sortie. Par exemple une petite pluie sur un passage escarpé peut diminuer l'adhérence des chaussures et des mains dans d'énormes proportions au point de rendre la zone quasiment impraticable, et une forte pluie augmentera encore la lubrification tout en créant des risques de chutes de pierres spontanées et une diminution de la visibilité de manière directe et par éclaboussures
  • Chutes de pierres : les chutes de pierres représentent un risque permanent lorsque l'on se trouve à proximité d'un terrain raide ou d'une parois, pour les "petites" pierre le port d'un casque peut être salutaire (dans ce cas, la limite est une fonction de la masse et de la vitesse du projectile, de manière à éviter une perforation du casque ou des problèmes cervicaux). En considérant un impact simplifié sans résistance aérodynamique ni glissement ni rebond, mettant en jeux : une masse *m à découvrir, une hauteur de chute libre *s de 100m, un casque résistant à un force moyenne *F de 500 N, et une distance d'amortissement très théorique (déformation du casque, rembourrage, cou etc.) de 5 cm, on a l'équivalent énergétique suivant (W=F.s) --> 500 . 0.05 = m . 9.81 . 100; et l'on obtient m= 0.025 kg, 25 grammes! 1/4 de plaque de chocolat en plus dur! Pas vraiment énorme! Conclusion le soucis principal consiste à éviter les situation potentielles de chutes de pierres avec les comportements suivants :
    • Eviter les zones à risques lors d'orages ou de fonte des neiges. spécialement en cas de fonte rapide (entre saisons, présence de neige, et températures élevées, ou canicule exceptionnelle (dilatation rocheuse, mouvements dus à la fonte du permafrost))
    • Si des zones à risques sont inévitable, s'arranger pour y séjourner le moins longtemps possible. Si la parois est protectrice en surplomb stable, marcher dans la zone protégée. Si le chemin ou la route est assez large, dans le cas d'une parois très raide on aura intérêt à prendre le plus de distance possible avec la parois, car de nombreuses pierres on tendance à tomber très près de cette dernière. La distance avec la parois accroît la sécurité par dispersion du risque d'impact et donne aussi une fraction de seconde de plus pour éviter un éventuel projectile. Les terrains de pentes intermédiaires (>limite de roulement en terrain morcelé, environ 30 degrés? et < que la limite de chute directe 90 degrés "théoriquement" sans rebond, on peut supposer raisonnablement que la dangerosité maximum par rebond se situe au environ du point intermédiaire qui est de 60 degrés) sont plus imprédictibles à cause des rebonds permettant à des cailloux de suivre des trajectoires très variées
    • Les zones à risques sont donc la proximité de parois ou de terrains raides, parmi ces dernier les couloirs de chutes de pierres, systématiquement concaves sont à traverser rapidement, si un arrêt doit être effectué, il faut le faire dans une zone de risque minimum, sommet d'une croupe convexe, proximité d'une protection en amont et si possible les deux, ce qui arrive souvent dans les zone convexes, ces dernières étant topologiquement protégées des chutes de pierres, elles accueillent plus facilement une végétation protectrice.
  • Chutes de glace
  • Chutes en terrains peu accidenté
  • Eboulements
  • Eclairs : voir : Conseils du CAS (pdf !) et HikingDude.com
  • Froid : habits appropriés, attention au vent et à l'humidité qui augmente les déperdition de chaleur. Attention aux sous vêtements en cottons qui en mettant très longtemps pour sécher on un effet refroidissant permanent une fois humide. La plupart des sous-vêtement synthétiques permettent une évaporation beaucoup plus rapide (en fait quand on a chaud), et sont généralement secs avant que l'on ne se refroidisse trop
  • Glaciers : les glaciers nécessitent une expérience et un matériel appropriés, si vous voulez en faire sans être vous même très expérimenté, vous devez prendre un guide ou vous inscrire dans un club.
  • Mammifères : vaches (garder ses distances quand elles sont avec leurs veaux), chiens et loups, ours (pour la Suisse, à part le parc national des Grisons de temps en temps, pas vraiment de risque d'en croiser)
  • Névés : attention les névés peuvent cacher des trous et éventuellement constituer des pièges dangereux, on se méfiera particulièrement des névés figés au-dessus d'un cours d'eau, pas toujours visible, mais le risque de passer à travers n'est pas nul. Il faut avoir une bonne connaissance du terrain sous jascent pour anticiper les risques, idéalement avoir déjà fait la course en été
  • Orientation : une petite boussole n'est pas lourde et peut sérieusement aider en cas de brouillard, de manque de visibilité en forêt, d'obscurité etc.
  • Pluie
  • Rage : la rage n'est pas actuellement un soucis majeur en Suisse, mais des précautions de base s'imposent naturellement, ne pas toucher les animaux mort, faire attention en cas de comportement anormal d'un animal sauvage (familiarité, air hagard etc.). Attention aux chauve-souris, en Europe, elles sont des vecteurs de rages souvent oublié car elles ont peu de contact avec les humains, mais lorsque elles en ont : morsure, léchage etc. le risque est plus élevé qu'avec d'autres animaux. revmed.ch : petit tour d'horizon sur la rage
  • Reptiles : il n'y a que les vipères qui soient venimeuses en Suisse, le risque d'en rencontrer en martelant un chemin des pieds, ou pire de marcher dessus est très faible. Hors chemin, ce risque est un peu plus élevé, attention aux cailloux ensoleillés où les mains sont nécessaires pour l'équilibre. Voir aussi : zoologie.vd.ch : Les Reptiles en milieu alpin, ------ , letemps.ch - La vipère et les croyances du passé - "En quarante ans, la Suisse n'a répertorié qu'un seul cas fatal"
  • Tétanos : particulièrement concernant pour les randonneurs, il suffit d'une légère blessure à un barbelé pour déclencher une catastrophe chez les non vaccinés, donc ... une bonne idée de mettre à jour sa vaccination anti-tétanique. On se méfiera particulièrement des barbelés qui peuvent prendre le randonneur par traîtrise quand ils sont traversés sans passer par un portail. Du côté des portails la plupart sont d'une manipulation très rustique! Attention aux épine, et encore une fois aux barbelés, qui sont parfois utilisés comme boucle d'assurage pour un poteau mobile! La boucle est donc destinée à être manipulée à la main et a été subtilement conçue avec un fil de fer barbelé (en tout cas un exemple en tête), dans ce cas de figure, il est quasiment impossible de ne pas se griffer, voir pire si l'on n'a pas remarqué que la boucle/poignée est faite en barbelés! Une véritable invitation à laisser le portail ouvert!
  • Tiques : quand ça se réchauffe (à part en hiver, plus ou moins partout où l'on trouve des hautes herbes, et encore plus de risque quand c'est humide, par exemple à proximité d'une rivière), attention au tiques, risque de borréliose (très important de s'examiner après toute marche à risque et d'enlever ces arachnides à la brucelles, le faire le jour même décroît grandement le risque d'être affecté par une borréliose), la borréliose se traite aux antibiotiques. Les tiques peuvent aussi transmettre une forme de méningite qui peut avoir des conséquence extrêmement graves, voir être létale, la bonne nouvelle réside dans le fait qu'il est possible de se faire vacciner. Les régions à tiques infectées par le virus déclenchant cette méningite font l'objet d'une surveillance minutieuse, de multiples informations, sur l'encéphalite à tiques, y compris une carte sont disponibles sur le site de la confédération suisse : Office fédéral de la santé publique - Encéphalite à tiques, information et carte de répartition en Suisse
  • UV : n'oubliez pas les protections de base, c'est à dire habits appropriés, crème solaire lunettes et chapeaux. Utilisé quand ils s'y prettent, voilà quelques liens intéressants : "Du bon usage du soleil, du Dr Downing" , Chapeaux et Casquettes en tout genres, La vitamine D sur Wikipédia