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Améliorez l'ergonomie et le poids de vos bâtons de randonnée par Randonneur 11 août 2009

Mini poignée de bâton réalisée avec un amortisseur pour bâtons de randonnée
Sonde de secours pour avalanche avec deux bâtons de randonnée
S'il y a bien quelque chose que l'on veut léger c'est ce que l'on porte en main pendant des heures, les bâtons de randonnée sont donc une bonne cible, voilà une solution :
  1. Se débarrasser des grosses poignées en plastique et des courroies attachées, on arrive souvent à gagner près de 200 grammes, 160 pour les bâtons testés. Dans la plupart des cas il s'agit de plastique plein pas vraiment étudié au niveau légèreté! On pourrait facilement imaginer des poignées alvéolées, ce qui améliorerait le poids, l'isolation thermique et probablement aussi la facilité avec laquelle on arriverait à les enlever . On pourrait aussi imaginer deux versions de poignées, été et hiver! Étonnamment il semblerait que les spécialistes de la stratification des marchés n'y aient pas encore pensé! Précisons qu'il n'est généralement pas facile d'enlever des poignées de bâtons et la solution utilisée consiste à les scier dans la longueur en rasant le tube en aluminium, ce qui risque de l'érafler quelque peu, on se consolera de ces marques en se disant que c'est du poids en moins! En y repensant il y a probablement une technique moins invasive qui passerait par un ramollissement de la poignée dans de l'eau bouillante, puis son extraction d'un seul coup en force avec de gros gants, à tester, et les solutions idéales à ce sujet vont bien sûr varier d'un bâton à l'autre.
  2. Boucher le trou du tube libéré de sa poignée car :
    • les tubes ouvert sifflent facilement avec le vent, ou font une espèce de bruit de fond bizarre ce qui est en général désagréable et empêche d'entendre d'autres sons plus importants.
    • un mini remplacement de poignées s'avère important pour absorber les vibrations des tubes.
    • il y a toujours un risque en randonnée de tomber sur son propre bâton, il faut donc qu'il y aie une certaine surface, si possible amortissante pour éviter de se blesser, en pratique le bâton devrait se rétracter sous la pression excessive sans abîmer son point d'appui supérieur.
  3. La mini poignée idéale est simplement constituée par l'amortisseur en caoutchouc fournit avec la pluspart des bâtons, ils se plantent en général facilement dans le tube, mais doivent y être fixés de manière ultra résistante sous peine de s'éjecter après une séquence de vibrations et de glissements rattrapage sur le tube supérieur.
  4. La fixation choisie pour la mini poignée ou amortisseur supérieur est constituée d'une barrette de métal en forme de fer à cheval et coudée à angle droit pour pénétrer dans le bâton, les dimensions utilisée sont : 2 mm de diamètre pour la tige métallique (un rayon de vélo inoxydable), un trou percé dans le bâton en aluminium avec une mèche de 2 mm de diamètre (passage presque gras), un trou percé dans le caoutchouc / plastique de la mini-poignée avec une mèche de 1.5 mm ou un peu moins, ce qui a pour avantage de solidariser les tiges avec pincement dans le caoutchouc.
La technique mentionnée ci-dessus permet aussi d'obtenir des bâtons super longs! pour le moment 2 mètre 20 et plus de trois mètre (à tester) avec l'aide d'un troisième bâton, ce qui fait apparaître les possibilités suivantes :
  • Utilisation de la perche obtenue comme sonde de secours en cas d'avalanche (à tester).
  • En ayant deux jeux de bâtons, on peut sans autre ajouter un élément aux trois standards, ce qui permet d'obtenir deux bâtons très longs de 1 mètre 85, on revient au poids normal, mais on peut tirer ce qui permet dans certains cas de mettre beaucoup plus de force sur le bâton (à tester).
Remarques :
  • Je ne tiens quasiment jamais les bâtons normaux par les poignées car j'aime pouvoir changer en permanence la longueur des appuis, en plus j'utilise des gants cycliste ce qui facilite l'adhérence avec la tige du bâton.
  • Toutes ces considérations sont exprimées pour l'été, en hiver la qualité de l'isolation de la poignée est nettement plus importante, mais des rubans genre guidoline pour cycliste ou anti-dérapant spéciaux pour les tiges des bâtons devraient être suffisant.
  • On pourrait sans problème percer des trous dans le plus gros tube pour enlever 35-40 % de matière et gagner environ 30 grammes par tubes, beaucoup de travail pour pas grands chose!
  • Les photos ne sont pas extraordinaires, possible que de meilleures photos fassent leurs apparition après le deuxième test.
  • Evidemment c'est encore plus léger sans bâtons

< Suite du test de bâtons par Randonneur 17 août 2009
Un test touts à fait positif de mes nouveaux bâtons sur plus de 2000 mètres de descente : pas de casse, ni de sortie de bouchon, par contre j'ai bien cru que ça allait arriver car mon angle de pliage des tiges métalliques n'est pas assez droit, il s'ensuit qu'une force mal placée à tendance à écarter le fer à cheval, mais malgré cela ça a très bien tenu! A noter que :
  • Les modèles utilisés sont des bâtons aluminiums coûtant environ 50 Chf (j'ai racheté une paire pour différent tests).
  • L'élimination de la poignée par simple trempage dans de l'eau bouillante pendant 30 secondes est assez facile en utilisant un gros gant de bricolage, ce qui présente l'avantage de laisser la tête du bâton indemne de coups de scie et permet une éventuelle remise en place de la poignée si l'hiver venu la prise directe sur le bâton est trop froide.
  • J'ai commencé à tester l'allégement par perforation, 4 trous d'environ 3 mm de diamètres répartis plus ou moins régulièrement tous les centimètres sur les 2/3 supérieurs de l'élément le plus large 18.3 mm n'ont pas eu d'incidence visible sur le bâton, malgré la grande descente citée ci-dessus. La prise en main avec gant est par contre excellente, l'adhérence supplémentaire est très nette!
Malgré tout, la prudence s'impose avec les allégement par perçage, l'affaiblissement est assez important et ne peut se faire que sur des pièces considérablement surdimentionnées, dans le cas d'un bâton de randonnée :
  • J'éviterai de percer les 2 segments inférieurs et particulièrement le plus mince des trois qui est celui qui casse le plus facilement, déjà 2 cas à mon passif !
  • Pour le segment du haut :
    • on imagine mal la partie prise en main casser sous la pression directe de la paume et des doigts! C'est donc là que l'allégement maximum peut être fait.
    • la partie la plus fragile est probablement celle soumise en même temps à l'écartement compressif du plastique et aux forces de torsion imposées par le segment emboîté dans sa partie inférieure, il convient donc de la laisser intact avec une petite marge pour les glissements intempestifs du coinceur et une bonne répartition des forces sur toute la matière à disposition.
    • La partie médiane située entre la prise en main et le coinceur de l'élément inférieur (c'est la prise en main supérieure qui compte, car les autres imposent moins de force grâce aux bras de leviers plus courts), est aussi très sollicitée car c'est là que les bras de leviers "virtuels" imposés par les deux forces de bouts de segment sont les plus contraignants (*1)
Ces considérations impliquent que l'on peut adapter le diamètre des trous en fonction des forces supposées! Il serait aussi possible de faire un amincissement par ponçage, si possible interne pour conserver les couches externes qui sont normallement les plus efficaces, cela présente aussi l'avantage d'avoir une résistance homogène, contrairement au trous qui provoquent un affaiblissement par orientation et fissures! Le ponçage interne est par contre plus difficile à réaliser! Perceuse avec montage d'un coussinet abrasif ou autre ... Affaire à suivre

(*1) N'étant pas un spécialiste de la mécanique des tubes, j'en suis réduit à des suppositions plus ou moins testées empiriquement, en pratique un segment soumis à deux forces de torsion appliquées progressivement et sans attaque en cassure à ses deux bouts casse au milieu, comme par exemple avec une prise en main aux deux extrémités (en fait cela commence par une légère flexion qui positionne deux bras de levier équivalents sur le centre). L'autre possibilité est le point fixe hyper rigide type barre métallique prise dans du béton, dans ce cas une prise en main vigoureuse et répétitive devrait faire casser la barre supposée de petit diamètre à proximité du béton, en fait la rigidité de l'ancrage bétonné déplace la courbure maximum à proximité du béton et introduit des bras de levier asymétriques : partie bétonnée / partie libre.

< Poignées de bâtons de marche par Randonneur 28 août 2009
Après une bonne vingtaine d'heures de tests, les trous des poignées des bâtons s'avèrent avoir un effet très agréable pour l'adérance de la tige du bâton au gant et participent aussi de manière perceptible à l'évacuation de l'humidité.